A marche forcée

Slavomir Rawicz
À marche forcée récit
TRADUIT DE L'ANGLAIS PAR ÉRIC CHÉDAILLE

Hiver 1941. Concevoir l'impossible et refuser que d'autres choisissent pour vous une mort lente. Décider l'évasion en dépit de toute raison ... Après avoir parcouru plus de 4000 kilomètres en wagon plombé ou parfois pieds nus dans la neige pour rejoindre un camp au fin fond de la Sibérie, un groupe de prisonniers décide, la mort aux trousses, de faire le chemin dans l'autre sens. Pour ces hommes, fuir cet enfer de glace ne sera que le début d'une aventure extrême : une autre façon de risquer sa vie ...

« Ce n'est pas de la littérature, c'est peut-être mieux que ça. » Nicolas Bouvier

Né à Pinsk en 1915 d'une mère russe et d'un père polonais propriétaire terrien, Slavomir Rawicz, officier de cavalerie en 1939, est fait prisonnier par les Soviétiques dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. Un procès factice le condamne à vingt cinq ans de travaux forcés dans l'un des goulags les plus durs de Sibérie. Une fois libre, il a voulu rendre compte de ce que fut cette réalité pour des milliers d'hommes, bagnards perdus au bout du monde. Publié en 1956 et rédigé avec l'aide d'un jeune journaliste.
À marche forcée raconte l'incroyable épopée d'un groupe de prisonniers qui n'hésita pas à tenter l'impossible pour atteindre en des conditions extrêmes l'Himalaya et la muraille de Chine.
Slavomir Rawicz, installé depuis 1947 à Nottingham en Grande Bretagne, a toujours refusé de répondre à ceux qui mettaient en doute le fait qu'il ait lui-même vécu cette extraordinaire aventure.
Il est décédé en 2004. Ce texte, considéré à ce jour comme l'une des références en matière de récits sur la captivité, l'esprit de survie et le besoin de liberté, a été adapté en 2010 par le réalisateur Peter Weir, sous le titre Les Chemins de la liberté.