17 juillet
Embarquement nickel sur le Norrona à 8 h.
Je monte sur le pont supérieur et me retrouve seul pendant un bon moment.
Dessins de la plateforme Mærsk Giant au loin puis contemplation de la côte qui s'éloigne.
Installation dans la cabine de six couchettes avec 5 jeunots d'une vingtaine d'année dont un couple d'allemands qui font le tour du monde à bicyclette.
Découverte systématique du bateau. Je monte, je descend, je traverse, re-traverse, pousse des portes, cherche le plus court passage et l'écoutille secrète.
13 h cafet avec un repas pré-acheté. Grosse sieste jusqu'à 17 h puis de longues stations en divers points du bateau. Dessin de la pluie et des risées.
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| Souvent des risées au loin. |
La musique distillé au bar est entêtante : penser à ré-écouter Queen et Joe Jackson, plus tard, en rentrant au bercail.
J'imagine de nombreux dessins des situations sur le ferry.
Pas de diner, douche extra, discussions avec les jeunots et dodo (très brassé en fait par le roulis du ferry)
18 juillet
lever 7 h 30 chocolat + biscuits au Sky bar sur le pont 7. Lézard au soleil.
Cliché n°1 pour l'album Islanduchronie II avec un type qui semble aller pour la vingtième fois en Islande.
Sieste préventive + douche. 14 h 30 arrivée au îles Ferœ.
Bande son : Gloria de PATTY SMITH
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| Le Norrona, ferry-boat battant pavillon féroen, en provenance d'Hirtshals [Danemarl] et à destination de Seydisfjordur [Islande], fait une escale à Torshavn (Faroe Islands]. Le voyageur impatient prendra cet arrêt — une demie-heure montre en main —, comme une servitude. Le voyageur qui a choisi le temps long d'une transition réfléchie prendra ce moment comme un signal, celui d'un surcroit d'imagination. |
Ensuite, je ne sais même plus ce que j'ai fait aujourd'hui. Je suis tombé dans le trou noir du voyageur sur paquebot, allongé sur son transat et qui laisse filer le temps, hypnotisé par le spectacle de la mer, du ciel et bercé par la musique du moteur.
